lundi 20 janvier 2014

le Jeûne bon pour le cancer


Le jeûne thérapeutique bon pour le cancer

Je n’oserai me substituer à la médecine, car je n’en ai pas les capacités ni les diplômes mais par contre je sais lire ! J Et j’ai parcouru énormément de blogs et sites à ce sujet pour en finalité en arriver à une conclusion logique. Cela a fonctionné sur diverses personnes, avec le contrôle d’un spécialiste Mr Valter Longo qui est un professeur de Biologie spécialisé en Biologie cellulaire et en Génétique. Donc pas n’importe-qui !
En résumé, une courte période de jeûne avant une chimiothérapie permet au malade de bien mieux supporter cette épreuve, avec des résultats cliniques supérieurs (chimiothérapie bien plus efficace). Cette dite courte durée de jeûne (2 à 3 jours) ne suffit pas à affaiblir l’organisme, donc ne peut être dangereuse, sauf bien sur pour les personnes en état de santé trop faible.
Voilà ce que dit Valter Longo : « Après deux jours de jeûne, les cellules saines sont dans un mode ‘haute protection’ que les cellules cancéreuses ne peuvent enclencher. »Son équipe de Los Angeles a ainsi pu réunir 25 témoignages (dont trois venants de France). Il s’est avéré que la meilleure formule pour l’Homme est trois jours de jeûne à l’eau avant la chimio, et un quatrième jour après.
Dans ce dossier j’essaye d’expliquer la logique de la méthode. Scientifiquement bien sur.
Explications en Résumé :
Les cellules cancéreuses s'adaptent à la restriction calorique en mettant en sommeil un gène qui les aide, normalement, à croître et à se multiplier quasiment à l'infini. Cette croissance infinie, cette immortalité, est l'une des caractéristiques du cancer.

La restriction calorique met ce gène d'immortalité en sommeil et la cellule cancéreuse perd, alors, une de ses bottes secrètes pour résister au traitement. Résultat, les médicaments ont le champ libre pour agir.
En gros en période de jeûnes nos cellules saines se protègent et en réalité vont de mieux en mieux. Elles ont gardé un patrimoine génétique permettant l'adaptation aux circonstances extrêmes (au manque de glucide pendant le jeûne). Alors que les cellules cancéreuses ont perdu ce patrimoine génétique et sont dépendantes du glucide. Sans glucide les cellules cancéreuses régressent voir même disparaissent.

Le traitement:

Le traitement est simple et consistait à priver de nutriments les cellules porteuses de cancers humains durant les deux jours qui précèdent la chimiothérapie, durant et un jour après la chimiothérapie.  Ce traitement étant répété à chaque séance de chimiothérapie.

Donc il faut appliquer la procédure suivante : Trois jours de jeûne à l’eau avant la chimio, et un quatrième jour après.





Explications des résultats :

Voici la conclusion d'une étude réalisée en Californie par Valter longo, et qu'il a publiée dans la revue savante Aging :
Certes, les tenants du jeûne, tout comme de nombreux médecins adeptes des médecines naturelles, avaient déjà argumenté dans ce sens. Mais cette publication est maintenant en ligne de mire, car la méthode est simple, économique, et pourrait s'intégrer dans de nombreux protocoles, et ce dès maintenant.
En 2007, le regretté David Servan-Schreiber, chercheur en neurosciences, rappelait dans son livre « Anticancer », que le cancer se nourrit de sucre.  Il rappelait les travaux du biologiste allemand Otto Heinrich Warburg (Prix Nobel de Médecine) qui avait découvert que le métabolisme des tumeurs cancéreuses était largement dépendant de leur consommation de glucose.  C’est d’ailleurs comme cela que l’on peut détecter au moyen PET scan les tumeurs cancéreuses qui se cachent dans le corps.

Valter Longo est un spécialiste de l'IGF, ou Insulin Groth Factor (apport  de glucose sucre..). Il s'agit d'un puissant facteur de croissance pour la cellule. Mais une cellule qui grossit est une cellule qui ne demande qu'à se diviser, et encore et encore tant que ce facteur est actif. L'IGF est un puissant facteur de croissance des tumeurs.
Or, la production de cet IGF se tarit spontanément lors de jeûne dépassant quelques heures: il était logique de penser que le fait de cesser l'alimentation avant une épreuve où l'on veut déstabiliser les cellules cancéreuses, devait permettre une efficacité accrue d'un protocole de chimio ...
Quelques malades, au courant de ses recherches, ont spontanément demandé à jeûner avant leur protocole de chimio.
Mais aux résultats, les patients ont décrit une épreuve bien moins éprouvante, des effets secondaires presque gommés.
Alors Longo a entamé une étude sur des rongeurs, cette fois-ci avec toutes les précautions pour respecter les critères d'une étude valide: si 60% de ses rats ont survécu après un jeûne, aucun de l'autre groupe (alimentation normale) n'a supporté une chimio volontairement très agressive ...
Ces résultats sont actuellement très commentés aux USA. Leur valeur est pourtant universelle...

http://www.wired.com/wiredscience/2010/02/chemotherapy-fasting/
Mais on peut également comprendre autrement ce succès thérapeutique:
Lors d'un jeûne, toutes les cellules se trouvent en fringale de glucose (surtout les cellules en division, qui en consomment encore plus ...), et s'installe en quelques heures un stress cellulaire qu'on commence à bien connaître. Pour protéger leur systèmes enzymatiques et leurs protéines de structure, les cellules stressées produisent à cadence forcée des HSP, ces hot shot protéines qui entourent et "chaperonnent" les molécules les plus vitales pour la cellule en difficulté.
Ainsi, et au-delà du tarissement concernant l'IGF, la mise en place de HSP dans les cellules, avant une chimio qui représente un second stress oh combien plus puissant, permet aux cellules saines de mieux supporter l'épreuve.
On peut encore les aider autrement puisque des substances végétales ont cette capacité de booster la production des protéines de stress (montée en puissance en 20 minutes contre 2 à 5 heures selon l'âge). C'est le cas de la figue de barbarie ( Opuntia ficus indica), qui contient dans l'épicarpe de ses fruits des facteurs de déclenchement pour les HSP: la figue de barbarie est un des seuls fruits qui résistent au plein soleil, justement grâce à la protection de ces HSP).
Ces facteurs sont disponibles sous forme de gélules, dans la spécialité " Préservation", du laboratoire Texinfine.

Pourquoi les cellules cancéreuses meurent lorsque nous jeûnons?
Les recherches du Dr. Valter Longo sont fascinantes et simples à la fois! Il a validé l'effet du jeûne sur les cellules cancéreuses. Son témoignage dans le film de Sylvie Gilman et de Thierry Lestrade. Le Jeûne la nouvelle Thérapie démontre qu'en période de jeûnes nos cellules saines se protègent et en réalité vont de mieux en mieux. Elles ont gardé un patrimoine génétique permettant l'adaptation aux circonstances extrêmes (au manque de glucide pendant le jeûne). Alors que les cellules cancéreuses ont perdu ce patrimoine génétique et sont dépendantes du glucide. Sans glucide les cellules cancéreuses régressent voir même disparaissent. Le processus peut être accéléré par une chimio pour ceux qui veulent aller vite ou se rassurer. Dr Walter Longo a fait de nombreuses fois l'expérience de soumettre des souris à des très fortes doses de chimiothérapie. Des doses proportionnellement au-delà du supportable pour un homme. Les souris qui jeûnent survivent et ne présentent aucuns effets secondaires. Les souris qui mangent meurent ou ont des profonds traumatismes.
Longo a expliqué les résultats par un concept qu'il a appelé "la résistance différentielle au stress." Comme les animaux hibernants, les cellules en bonne santé privées de nourriture entrent dans un mode de haute protection et dans un mode de haute résistance. Mais les tumeurs désobéissent par définition aux ordres d'arrêter de croître.

La réponse au jeûne pourrait faire la différence entre les cellules saines et les cellules de cancer par leur résistance au stress. En jeûnant, les cellules en bonne santé pourraient être capables de résister à beaucoup plus à la chimiothérapie que les cellules de cancer.


Compléments alimentaires pendant le jeûne:
Pour mettre toutes les chances de votre côté en cas de cancer, le jeûne doit-être accompagné avant et après le jeûne d'un réglage alimentaire, de prises de compléments alimentaires et d'une très bonne hygiène de vie.  Les trois compléments alimentaires recommandés sont l'Ecomer, le Propolis et le GanoCor. L'Ecomer de Nutrilys sont des Oméga 3 issus de l'huile de foie de requin. Les témoignages de Robert Masson montrent que les patients qui utilisent ces oméga 3, trois semaines avant  la chimiothérapie ou la radiothérapie pour cancer (sauf pour la Leucémie), gardent, à la grande surprise des médecins, une "parfaite santé" (pas d'effets secondaires) durant le traitement. Les cancérologues sont parfois tellement surpris qu'ils se demandent si le patient à bien pris les doses de chimio ou alors proposent d'augmenter les doses de chimiothérapie et d'abréger le temps de protocole. Le professeur Henri Joyeux (cancérologue) utilise Ecomer pour ces patients. Il est intéressant alors pour un patient atteint de cancer de potentialiser à la fois l'effet de l'Ecomer et celui du Jeûne. Soit pour éviter la chimiothérapie ou pour mieux la traverser. Il faudrait dans ce cas selon la vitalité du patient faire des jeûnes de 5 à 7 jours et des cures d'Ecomer avant et pendant le traitement chimio.

Le GanoCor renforce le système immunitaire et aide pour l'élimination des tumeurs. Pour les personnes fatiguées et en carence il est bon de prendre également le Fortior (oligo éléments) de chez SND. Ce complément alimentaire naturel permet de corriger les carences les plus fréquentes et améliore la vitalité.



Etude par Valter Longo en 2009 sur 10 volontaires :
Dans le protocole à l’étude actuellement aux Etats-Unis, la courte durée du jeûne (2 à 3 jours) ne suffit pas à affaiblir l’organisme, mais suffit par contre à faire passer le métabolisme des cellules saines en mode de « diète cétogène » : les tissus n’utilisent plus le glucose pour fonctionner, mais les corps cétoniques issus de l’utilisation des réserves graisseuses (lipolyse, comme cela est expliqué dans le reportage). Or, selon Valter Longo, les cellules cancéreuses n’apprécient pas ce nouveau carburant !
Valter Longo : « Après deux jours de jeûne, les cellules saines sont dans un mode ‘haute protection’ que les cellules cancéreuses ne peuvent enclencher. »

L’équipe de Los Angeles a ainsi pu réunir 25 témoignages (dont trois venants de France). Il s’est avéré que la meilleure formule pour l’Homme est trois jours de jeûne à l’eau avant la chimio, et un quatrième jour après.

Valter Longo a rapporté donc dans une étude de 2009 (8) qu’il avait essayé sur 10 patients volontaires diagnostiqués avec différents types de tumeurs malignes des cycles de jeûne avant (48-140 heures) et / ou après (5-56 heures) la chimiothérapie.  Aucun de ces patients, qui avaient reçu une moyenne de 4 cycles de chimiothérapie différente en combinaison avec le jeûne, n’avait rapporté des effets secondaires importants causés par le jeûne lui-même autres que la faim et des étourdissements.
Chez ces patients, le jeûne n'avait pas empêché la réduction induite par la chimiothérapie du volume tumoral ou des marqueurs tumoraux.  Les volontaires avaient ressenti une réduction de la fatigue, de la faiblesse et des effets gastro-intestinaux secondaires à la chimiothérapie. Les 10 cas, présentés dans cette étude, montrent que le jeûne en combinaison avec la chimiothérapie est faisable, sûre, et a le potentiel pour atténuer les effets secondaires causés par la chimiothérapie. Il faut attendre des essais cliniques contrôlés et randomisés pour déterminer l’efficacité du jeûne associé ou non à la chimiothérapie.  



Les résultats ont montré que :
  • Deux cycles de jeûne retardaient la croissance de certaines cellules cancéreuses (sein, mélanome, gliome) aussi efficacement que la chimiothérapie, et la combinaison de deux cycles de jeûne et de la chimiothérapie était plus efficace que la chimiothérapie seule.
  • De multiples cycles de jeûne [nombre de cycles non précisé dans l’étude] augmentaient la sensibilité des cellules cancéreuses aux traitements de chimiothérapie, ce qui augmentait la survie globale des souris, et leur survie sans progression.
  • Le jeûne favorisait l’activité de régulation des gènes impliqués dans la croissance des cellules normales et cancéreuses. Une réduction du nombre de cellules cancéreuses a ainsi été observée in vitro.
  • La combinaison du jeûne et de la chimiothérapie favorisait les cassures d’ADN dans les cellules cancéreuses, ce qui potentialisait les effets de la chimiothérapie, c’est-à-dire augmentait son efficacité. 




De courtes périodes de jeûne sont dans certains cas aussi efficaces que la chimiothérapie pour lutter contre certains cancers chez les souris, selon une étude publiée mercredi 8 février aux Etats-Unis, qui montre que combiner les deux méthodes prolonge leur durée de vie.

Les cellules cancéreuses s'adaptent à la restriction calorique en mettant en sommeil un gène qui les aide, normalement, à croître et à se multiplier quasiment à l'infini. Cette croissance infinie, cette immortalité, est l'une des caractéristiques du cancer.

La restriction calorique met ce gène d'immortalité en sommeil et la cellule cancéreuse perd, alors, une de ses bottes secrètes pour résister au traitement. Résultat, les médicaments ont le champ libre pour agir

L’équipe de Valter Longo a montrée qu’une période de jeûne appliquée sur des cellules de levure (S. cerevisiae ) génétiquement transformées pour ressembler à des cellules cancéreuses deviennent très sensibles à plusieurs toxines (1).  L’équipe de V. Longo a ensuite montré que 15 des 17 lignées de cellules cancéreuses de mammifères traitées de la même manière étaient également beaucoup plus sensibles aux agents de chimiothérapie.

Les rapports de cas de 10 patients du cancer suggèrent que le jeûne limité puisse aider certains individus à améliorer leur tolérance à la chimiothérapie.

Longo a expliqué les résultats par un concept qu'il a appelé "la résistance différentielle au stress." Comme les animaux hibernants, les cellules en bonne santé privées de nourriture entrent dans un mode de haute protection et dans un mode de haute résistance. Mais les tumeurs désobéissent par définition aux ordres d'arrêter de croître.

La réponse au jeûne pourrait faire la différence entre les cellules saines et les cellules de cancer par leur résistance au stress. En jeûnant, les cellules en bonne santé pourraient être capables de résister à beaucoup plus à la chimiothérapie que les cellules de cancer.


Combiner quatre jours de jeûne autour de la chimiothérapie avec une activité physique légère pourrait sans doute potentialiser les bienfaits des deux démarches

Depuis, des essais cliniques sont en cours à Los Angeles, à la clinique Mayo et à l’université de Leiden en Hollande. On constata que non seulement les effets secondaires disparaissent, MAIS L’EFFET PRIMAIRE AUGMENTE !
Le jeûne seul permet de traiter efficacement une majorité de cancers chez des animaux de laboratoire, y compris les tumeurs cancéreuses provenant de cellules humaines, soulignent les auteurs de cette étude parue dans la revue Science Translational Medicine datée du 8 février. Selon eux, sur huit types de cancerobservés chez des souris de laboratoire, cinq ont réagi aussi bien au jeûne qu'à la chimiothérapie.





Etude de 2008 par Valter Longo sur des souris

En 2008, il a mené une série d'études sur l'animal et notamment sur des tumeurs du sein. Une expérience avec des cycles de jeûne de 48 heures avant et pendant le traitement par chimiothérapie.
Les résultats sont là aussi spectaculaires et l'on constate une réduction de la taille des tumeurs plus importante chez les souris qui ont jeûné. Leurs tumeurs représentent en moyenne le quart de celles des souris qui ont mangé à leur faim. Il semble également que les effets secondaires des médicaments soient moins forts, autrement dit le jeûne augmenterait la toxicité des chimiothérapies contre les cellules cancéreuses tout en préservant les tissus sains.
Au cours de l’étude sur les souris, les animaux de laboratoire avaient perdu 20 % de leur poids en deux jours de jeûne – pour les reprendre dans les deux jours après la chimio. Les animaux sans jeûne ont perdu 20 % de leur poids après la chimiothérapie

Pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais voilà ce qu'explique Dr. Valter Longo dans la vidéo ci-dessus:

Dans cette étude nous avons testé une large variété de Cancers sur les animaux. Certains étaient des cancers humains et d'autres étaient des cancers de souris. Nous avons testé beaucoup de différents types de cancers. Allant du cancer du sein, cancer des  ovaires, mélanome, gliome, et d'autres types de cancer. Ce que nous avons découvert était que le jeûne pouvait protéger les souris contre les effets secondaires de la chimiothérapie.

Ci-dessous Image d'une Souris qui n'a pas jeûner avant le traitement chimio thérapeutique: La souris semble et est en mauvaise santé.





Ci-dessous image d'une souris qui a jeûné avant le traitement Chimio thérapeutique: La souris semble et est en très bonne santé.



  
Néanmoins notre expérience ne donnait pas clairement d'informations
si le jeûne protégeait tout l'organisme, dont également les cellules cancéreuses ou uniquement les cellules bien portantes. Si le jeûne protégeait également les cellules cancéreuses alors notre expérience serait sans aucune valeur.

Il nous a fallu  cinq ans, travaillant sur les cellules cancéreuses pour trouver comment les cellules cancéreuses réagissaient. Nous avons découvert que le jeûne donnait des conditions insupportables pour les cellules cancéreuses et encore plus surprenant nous avons découvert que sans chimiothérapie, le jeûne faisait reculer le nombre de cellules cancéreuses. Sur certain cancer le jeûne sans chimiothérapie était aussi efficace ou presque aussi efficace qu'avec la chimiothérapie. Ceci n'est pas arrivé à chaque fois mais c'est arrivé dans un nombre multiple de Cancer. Ceux-ci sont des résultats très excitants pour nous.

Le jeûne, un environnement extrême insupportable pour le cancer!
Le focus jusqu’à présent était: comment pouvons-nous éliminer les cellules cancéreuses et protéger les cellules bien portantes avec une arme magique? Nous avons découvert que finalement la solution n'était pas de trouver l'arme magique mais d'agir sur l'environnement de la cellule. En créant un environnement extrême, les cellules normales sont capables de s'adapter alors que les cellules cancéreuses sont incapables de s'adapter. Lorsque la cellule mute elle perd son patrimoine génétique et c'est justement le cas des cellules cancéreuses. La mutation de la cellule lui fait perdre sa capacité à s'adapter à un environnement extrême. Le jeûne est probablement un des environnements le plus extrême que vous pouvez rencontrer et c'est pourquoi les cellules cancéreuses ont tant de mal à supporter le jeûne. La réduction majeure en glucose, réduction majeur en facteurs de croissance. Avec le jeûne, il y a tant de choses en dehors de la cellule qui changent que la cellule cancéreuse ne peut plus gérer la situation et disparait. Les cellules cancéreuses ne savent pas s'adapter aux situations extrêmes du jeûne. Notre corps est génétiquement mieux armé pour s'adapter au jeûne qu'il ne l'est pour s'adapter à la chimiothérapie. Les cellules cancéreuses et les tumeurs ne sont pas adaptées au jeûne et donc disparaissent lorsque nous jeûnons.

Comment les cellules s'adaptent aux jeûnes?

Pour comprendre le mécanisme par lequel le jeûne protège les cellules bien portantes, l'équipe de Valter Longo a analysé le changement des expressions génétiques qui régule le fonctionnement des cellules. Ils ont sélectionnés des cellules du foie, du cœur et des muscles. Après deux jours de jeûne Valter Longo a mesuré des changements importants dans l'expression des gènes. Notamment un ralentissement de prolifération et un mode de protection des cellules. Les cellules bien portantes s'adaptent au changement d'environnement apporté par lejeûne. Les cellules cancéreuses ne présentent pas les critères d'adaptation et deviennent très vulnérables au changement d'environnement apporté par le jeûne.




Ci-dessous, nous voyons en quatrième colonne les cellules issues d'une tumeur en comparaison avec des cellules bien portantes colonne 1,2 et 3.

L'expression génétique des cellules de la tumeur est différente de celui des cellules bien portantes dans un environnement de jeûne.





Tanya Dorff explique: Lorsque nous avons entendu parler des découvertes de Dr. Longo nous avons voulu le mettre en place sur des personnes atteintes de cancer. Nous avons trouvé cela très excitant car les applications étaient larges et c'était gratuit.

Ce qui était aussi unique contrairement au produits pharmaceutiques, le jeûne pouvait avoir une large gamme d'effets sur les tissus cancéreux. Cela rendait l'expérience très attirante et puissante. Nous avons donc mis en place la phase un de test et mon rôle était celui de contrôleur. Nous avons eu trois phases de jeûne, 24, 48 et 72 heures. La première phase est maintenant terminée et nous avons l'autorisation de passer à la phase deux. Nous présenterons les résultats à la réunion annuelle de l'ASCO en juin 2012.




Résultat de la revue américaine « Impact Aging » décembre 2009 sur 10 volontaires :

La revue américaine Impact Aging a publié un article avec un résumé dans le tableau ci-dessous, portant sur dix volontaires :







Conclusion :
Bien sur cela n’est pas un remède miracle, mais comme je l’ai expliqué au départ, et en vue de toutes les recherches déjà entamés, cette découverte peut aider les patients à mieux supporter les traitements et à rendre le dit traitement beaucoup plus efficace. Donc, à mon humble avis, essayer cette méthode n’est pas une mauvaise idée en soit ! J Car elle ne fait pas appel à un lourd traitement. De plus, le jeûne est une pratique utilisée depuis des millénaires, donc, en toute logique, celle-ci apporte forcément des bienfaits.

Les études sont en cours, et celle-ci sont prometteuses, espérons que la science sache évoluer en les prenants en comptes. Peut-être que l’être humain possède en lui des moyens et armes encore méconnus pour combattre des mal reconnus.
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Vidéo Mr Valter Longo :



Sites sources :



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